• Gillian Cooper – BĂ©nĂ©vole chez EnviroCentre
 et cycliste passionnĂ©e!

    Gillian Cooper – BĂ©nĂ©vole chez EnviroCentre
 et cycliste passionnĂ©e!

    Depuis combien de temps faites-vous du vélo?

    Mon pĂšre m’a achetĂ© ma premiĂšre bicyclette quand j’avais environ huit ans. Il voulait m’encourager Ă  me dĂ©placer seule pour ne pas avoir Ă  jouer le taxi! À l’époque, je ne crois pas qu’on faisait beaucoup de vĂ©los pour enfant, donc le mien Ă©tait trop grand pour moi. J’arrivais Ă  peine Ă  atteindre les pĂ©dales que nous avions rehaussĂ©es Ă  l’aide de blocs. Mais je l’ai utilisĂ© pendant de nombreuses annĂ©es; je l’avais encore Ă  l’ñge de douze ans environ, quand je livrais le journal Toronto Telegram. Il n’était pas toujours facile de garder l’équilibre avec une Ă©norme pile de journaux dans mon panier avant. D’ailleurs, j’ai dĂ©jĂ  fait une chute spectaculaire avec mon chargement en glissant sur la cendre de bois d’une entrĂ©e de garage. Je parie que vous n’avez jamais vu ce type d’entrĂ©e! C’était fait de cendres Ă  la texture du gravier qui provenaient d’une fournaise Ă  charbon. J’ai encore quelques Ă©chardes dans un genou qui me rappellent cet accident.

    L’investissement de mon pĂšre a portĂ© ses fruits : je continue de me dĂ©placer Ă  vĂ©lo, par exemple pour les courses, l’école et le travail, et je m’amuse en mĂȘme temps! J’ai fait le trajet entre Alta Vista et le centre-ville pendant plus de 30 ans. J’ai maintenant 65 ans, et je n’ai pas l’intention de dĂ©laisser mon vĂ©lo de sitĂŽt.

    Qu’est-ce qui vous plaüt le plus dans le cyclisme?

    Rien ne vaut la libertĂ© de se rendre quelque part Ă  son propre rythme! J’aime explorer les ruelles et trouver des raccourcis et des routes peu frĂ©quentĂ©es. J’aime aussi dĂ©passer les voitures coincĂ©es dans les embouteillages! Quand mes enfants Ă©taient petits, mes dĂ©placements Ă  vĂ©lo entre le travail et la maison reprĂ©sentaient une vĂ©ritable oasis de paix. Ils Ă©taient aussi amusants! Chaque jour, je pouvais suivre le progrĂšs de l’amĂ©nagement paysager et des rĂ©novations des maisons sur mon chemin.

    Qu’avez-vous appris sur le cyclisme que vous auriez aimĂ© savoir quand vous avez commencĂ©?

    Puisque j’ai commencĂ© Ă  me dĂ©placer seule assez tĂŽt, j’ai rapidement adoptĂ© une approche dĂ©fensive. Je m’assure de croiser le regard des conducteurs et je me tiens bien loin des voitures stationnĂ©es. Je suis heureuse de pouvoir dire que le gain en popularitĂ© du vĂ©lo et la sensibilisation aux cyclistes auprĂšs des conducteurs font en sorte qu’aujourd’hui, la majoritĂ© des automobilistes ont l’habitude de partager la route et que les moments de frousse se font plus rares qu’avant.

    Quels sont les plus grands changements que vous avez constatés au cours des 10 derniÚres années en ce qui concerne le cyclisme à Ottawa?

    C’est gĂ©nial qu’on reconnaisse de plus en plus que le vĂ©lo est un moyen de transport utile et intelligent. Et il fallait rendre le casque obligatoire. La majoritĂ© des infrastructures cyclistes publiques et privĂ©es qui ont Ă©tĂ© construites sont aussi excellentes. Mon lieu de travail a Ă©quipĂ© son garage d’un grand stationnement rĂ©servĂ© aux vĂ©los; on a dĂ©jĂ  eu Ă  l’agrandir! Mon employeur a aussi fait amĂ©nager des douches pour que les cyclistes puissent se rincer en arrivant au travail.

    Quel est votre souvenir cycliste préféré?

    Il y a environ trois ans, j’ai fait un voyage en France oĂč je me dĂ©plaçais Ă  vĂ©lo et en pĂ©niche. J’ai dĂ©gustĂ© de fabuleux repas sur le bateau, et un guide m’a fait visiter les petites routes, les villages et les sites historiques avec un nouveau groupe d’amis fort sympathiques. Il faisait beau et la vie Ă©tait belle.

    Quel Ă©tait/est votre plus grand dĂ©fi? Et comment l’avez-vous surmontĂ©?

    Il y a environ quatre ans, durant l’étĂ©, on aurait dit que la Ville avait dĂ©cidĂ© d’utiliser tout son budget de construction sur le chemin qui me menait au travail. Un chantier par annĂ©e pour une route donnĂ©e, ça va, mais quatre gros chantiers dans la mĂȘme annĂ©e, ça devient difficile Ă  Ă©viter. Au final, j’ai explorĂ© de nouvelles parties de la ville. Bien que la distance de mon parcours ait Ă©tĂ© doublĂ©e, je me suis bien amusĂ©e.

    Avez-vous un chemin ou un itinéraire préféré pour faire du vélo à Ottawa?

    J’ai deux parcours prĂ©fĂ©rĂ©s. J’aime celui qui borde la riviĂšre Rideau, de l’HĂŽpital Riverside au chemin de MontrĂ©al. J’y ai fait de belles sorties avec des amis ou de la famille qui m’ont menĂ©e au resto The Scone Witch pour le dĂźner.

    J’aime aussi le chemin qui longe la riviĂšre des Outaouais, de la Colline du Parlement au Britannia Sailing Club. Le paysage est spectaculaire. C’est ma route prĂ©fĂ©rĂ©e parce que mon fils et moi l’avons parcourue en tandem lors d’une superbe journĂ©e d’automne. Je lui ai offert cette sortie et la location du vĂ©lo comme cadeau d’anniversaire, qui a d’ailleurs Ă©tĂ© un de mes meilleurs coups! Nous avons eu beaucoup de plaisir Ă  nous balader ensemble, Ă  nous exclamer de joie et Ă  crier quand, chambranlants, nous passions un coin. Et un tandem, c’est parfait pour avoir une discussion; bien mieux que deux vĂ©los distincts!

    Qu’est-ce qui vous inspire?

    Les personnes crĂ©atives qui persĂ©vĂšrent et rĂ©ussissent Ă  accomplir des choses fantastiques d’une maniĂšre jamais essayĂ©e, jugĂ©e impossible ou qu’on croyait non viable. Je me sens aussi inspirĂ©e par les changements qui rendent notre mode plus « vert », comme planter des arbres, et qui contribuent Ă  notre collectivitĂ©.

    Au temps de la COVID-19, je suis inspirĂ©e par les musiciens qui dirigent des chorales en ligne, par les femmes ĂągĂ©es qui ont poursuivi leurs cours de ballet dans un pavillon du parc Vincent Massey, et par les danseurs israĂ©liens qui ont rĂ©pĂ©tĂ© sur un terrain de soccer de l’ouest de la ville, mĂȘme aprĂšs la premiĂšre chute de neige Ă  la fin novembre!

    Avez-vous une histoire amusante Ă  raconter?

    J’ai dĂ©nichĂ© la maison dans laquelle j’ai vĂ©cu pendant plus de 35 ans en me promenant Ă  vĂ©lo. Quand je suis arrivĂ©e Ă  Ottawa, je travaillais Ă  l’UniversitĂ© d’Ottawa et j’ai testĂ© diffĂ©rents itinĂ©raires pour revenir Ă  mon appartement, ce qui m’a fait explorer la ville. Je cherchais une maison, mais sans succĂšs. Un jour, j’ai empruntĂ© une rue que je n’avais encore jamais vue alors qu’une agente immobiliĂšre rangeait ses pancartes annonçant des visites portes ouvertes. Elle m’a laissĂ© visiter en vitesse la maison que j’allais finalement acheter; un vĂ©ritable coup de chance pour ma famille!

  • Laura Laskey – De vĂ©lo rĂ©tro Ă  trajets sous zĂ©ro!

    Laura Laskey – De vĂ©lo rĂ©tro Ă  trajets sous zĂ©ro!

    Depuis combien de temps faites-vous du vélo?

    J’ai un vĂ©lo depuis l’enfance. J’ai d’abord eu un tricycle, puis un vĂ©lo Ă  siĂšge banane classique des annĂ©es 1980 et un vĂ©lo de montagne Norco Ă  18 vitesses de couleur vieux rose. Jusqu’à mes 13 ans, mon vĂ©lo Ă©tait synonyme de libertĂ©. Beaucoup plus tard, Ă  mon dĂ©mĂ©nagement d’Halifax vers Ottawa il y a prĂšs de 12 ans : mon seul ami en ville m’a dit qu’il fallait que je me remette au vĂ©lo si je voulais arriver Ă  le suivre. Mon pĂšre m’a offert un vĂ©lo de promenade Schwinn rouge qu’il avait gagnĂ© au travail. Durant ma premiĂšre annĂ©e Ă  Ottawa, je l’ai utilisĂ© pour tous mes dĂ©placements, y compris pour me rendre au travail!

    Qu’est-ce qui vous plaüt le plus dans le cyclisme?

    C’est encore la libertĂ©! Je me dĂ©place selon mon propre horaire, sans avoir Ă  me soucier de la circulation. Je peux choisir d’emprunter les routes scĂ©niques et je dĂ©pense beaucoup moins d’argent que si j’utilisais une voiture ou le transport en commun. Et la camaraderie dans le milieu cycliste d’Ottawa m’encourage fortement Ă  continuer de choisir le vĂ©lo et Ă  m’engager auprĂšs de ma collectivitĂ©.

    Qu’avez-vous appris sur le cyclisme que vous auriez aimĂ© savoir quand vous avez commencĂ©?

    J’ai appris ce qu’il faut savoir pour se promener en vĂ©lo dans le confort, qu’il ne faut pas se soucier de ce que pensent les gens de mon Ă©quipement, et que je PEUX faire ce trajet, grimper cette montagne ou explorer cette nouvelle route sur mon vĂ©lo!

    Quels sont les plus grands changements que vous avez constatés au cours des 10 derniÚres années en ce qui concerne le cyclisme à Ottawa?

    L’acceptation. De plus en plus de gens font du vĂ©lo, ce qui signifie que cela gagne en popularitĂ© et que c’est reconnu comme un moyen de transport valable. On peut observer une amĂ©lioration des infrastructures cyclistes : les bandes cyclables sur Laurier et O’Connor n’existaient pas encore quand je suis arrivĂ©e Ă  Ottawa, et la passerelle Flora change la donne pour les piĂ©tons et les cyclistes. La population s’implique de plus en plus dans les initiatives durables.

    Quel est votre souvenir cycliste préféré?

    Le choix est difficile! La premiĂšre fois que je me suis rendue Ă  la cascade Hogs Back entre amis. Ou le jour oĂč j’ai cru que de sauter la bordure de l’avenue Beechwood pour Ă©viter un autobus, au guidon de mon vĂ©lo Schwinn, Ă©tait une bonne idĂ©e (sans surprise, ce n’en Ă©tait pas une). Ou encore, mon anniversaire de l’an dernier, pour lequel j’ai invitĂ© trois de mes amis proches Ă  parcourir l’impressionnante distance de 35 km puisque c’est la seule activitĂ© amusante qui m’est venue en tĂȘte et qui Ă©tait possible au temps de la COVID-19. Nous avons fini notre pĂ©riple Ă  la Tavern on the Falls pour nous restaurer.

    Quel Ă©tait/est votre plus grand dĂ©fi? Et comment l’avez-vous surmontĂ©?

    Sur le plan physique, les montĂ©es! Je prends mon temps dans les pentes montantes ou je trouve carrĂ©ment un autre chemin! Sur le plan mĂ©tĂ©orologique, j’ai eu du mal Ă  dĂ©couvrir quel ensemble de vĂȘtements d’extĂ©rieur il me fallait pour me dĂ©placer Ă  vĂ©lo toute l’annĂ©e.

    Avez-vous un chemin ou un itinéraire préféré pour faire du vélo à Ottawa?

    Le sentier de la RiviĂšre-des-Outaouais. La vue est magnifique, et le chemin est principalement Ă  l’écart des voitures. En prime, la crĂ©merie Beachconers est sur la route!

    Qu’est-ce qui vous inspire?

    La communautĂ© #ottvĂ©lo, que j’ai dĂ©couverte grĂące aux mĂ©dias sociaux. J’y ai trouvĂ© des femmes de mon Ăąge (plus de 40 ans) qui reconduisent leurs enfants Ă  l’école Ă  vĂ©lo, qui pĂ©dalent mĂȘme l’hiver, qui partent Ă  l’aventure entre amis, qui font du vĂ©lo-camping, qui exigent des routes plus sĂ»res et qui en gĂ©nĂ©ral reprĂ©sentent la communautĂ© cycliste d’une autre maniĂšre (autrement dit, pas des hommes athlĂ©tiques vĂȘtus d’élasthanne). Le fait de voir toutes ces personnes se dĂ©placer joyeusement Ă  vĂ©lo tout l’hiver Ă  Ottawa m’a inspirĂ©e Ă  dĂ©poussiĂ©rer mon vieux Schwinn (que j’ai remplacĂ© par un vĂ©lo urbain Raleigh aprĂšs un an!) pour une premiĂšre saison froide en 2019-2020. Cette annĂ©e marque mon deuxiĂšme hiver complet Ă  vĂ©lo, et j’ai l’intention de poursuivre la tradition! Cette communautĂ© m’inspire constamment!

  • Dave Garand : Grand dĂ©fenseur du cyclisme dans l’Est d’Ottawa… et ailleurs!

    Dave Garand : Grand dĂ©fenseur du cyclisme dans l’Est d’Ottawa… et ailleurs!

    Depuis combien de temps faites-vous du vélo?

    J’avais 10 ans quand j’ai reçu mon premier vĂ©lo dĂ©cent, un Peugeot Ă  5 vitesses avec porte-bagages. Mon pĂšre Ă©tait militaire, et nous vivions Ă  l’époque dans la ForĂȘt-Noire, en Allemagne. Me balader Ă  vĂ©lo dans la base et en ville avec mes amis Ă©tait une merveilleuse aventure! Au Canada, nous avons beaucoup Ă  apprendre de l’Allemagne sur le plan de l’urbanisme et de l’infrastructure de transport.

    Qu’est-ce qui vous plaüt le plus dans le cyclisme?

    J’aime vraiment que le cyclisme soit un moyen de se dĂ©placer et de s’amuser si Ă©conomique, tout en favorisant la santĂ© physique et mentale. Il permet aussi de voir sa communautĂ© sous un autre jour et de remarquer des choses qu’on ne voit pas en voiture. Il s’agit Ă©galement d’un excellent moyen de soutenir les commerces locaux, comme le prouvent plusieurs modĂšles, entre autres Ă  MontrĂ©al et Toronto. L’achat, l’entretien et la mise Ă  niveau d’un vĂ©lo sont souvent peu coĂ»teux. Il y a beaucoup de vĂ©los abordables sur le marchĂ©, de mĂȘme qu’une foule de vĂ©los usagĂ©s de qualitĂ©; il est donc possible d’en avoir pour diffĂ©rents usages. J’ai un vĂ©lo hybride pour me dĂ©placer, un vĂ©lo de montagne Ă  suspension intĂ©grale pour plus de plaisir hors-route, et un vĂ©lo de route, pour les sorties plus longues et Ă  grande vitesse.

    À 17 ans environ, j’ai commencĂ© Ă  apprendre Ă  rĂ©parer moi-mĂȘme mes vĂ©los; j’aime le faire, et c’est vraiment plus Ă©conomique. J’ai achetĂ© mes propres outils, et mĂȘme suivi un cours de rĂ©paration de vĂ©los par correspondance. En 1990, en Allemagne, j’ai travaillĂ© dans un magasin de vĂ©los, oĂč j’ai appris Ă  m’occuper de tous les beaux modĂšles europĂ©ens et Ă©largi mes connaissances. De retour Ă  Ottawa, j’ai travaillĂ© pour une entreprise de location de vĂ©los, dont j’assurais la mise au point, en plus d’accompagner des groupes, principalement scolaires.

    Pendant un certain temps, j’ai eu ma propre entreprise de rĂ©paration mobile de vĂ©los ici, Ă  Ottawa. Au fil des ans, j’ai rĂ©cupĂ©rĂ© sur le bord de la route d’excellents vĂ©los jetĂ©s aux vidanges, puis je les ai rĂ©parĂ©s et utilisĂ©s moi-mĂȘme, ou remis Ă  des organismes de bienfaisance ou des enfants du coin.

    Qu’avez-vous appris sur le cyclisme que vous auriez aimĂ© savoir quand vous avez commencĂ©?

    Ce que j’ai surtout dĂ©couvert, c’est qu’il ne faut pas grand-chose pour ĂȘtre bien Ă©quipĂ© pour rouler toute l’annĂ©e. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, j’ai pĂ©dalĂ© de Beacon Hill Ă  l’UniversitĂ© Carleton deux fois par jour tout l’hiver, sur mon vĂ©lo rĂ©gulier, avec mes vĂȘtements d’hiver habituels. J’avais assez chaud, mais je pouvais Ă  peine bouger avec tout cet attirail! De nos jours, les vĂȘtements d’hiver pour le cyclisme sont beaucoup plus lĂ©gers, avancĂ©s techniquement et confortables. De plus, les braquets et freins internes ont Ă©voluĂ© au point oĂč un vĂ©lo n’a pas besoin de beaucoup d’entretien et peut durer de nombreux hivers.

    Quels sont les plus grands changements que vous avez constatés au cours des 10 derniÚres années en ce qui concerne le cyclisme à Ottawa?

    Les amĂ©liorations Ă  l’infrastructure cyclable, dont les bandes cyclables de l’avenue Laurier et de la rue O’Connor, la rĂ©organisation de la rue Main et l’ajout de poteaux flexibles dans plusieurs rues, sont considĂ©rables au centre-ville. On n’a pas encore procĂ©dĂ© Ă  des investissements semblables sur la sĂ©curitĂ© des liens cyclables dans l’Est, oĂč je vis depuis 1983, mais je travaille dur pour inciter la Ville d’Ottawa Ă  amĂ©liorer les liens est-ouest, entre autres en installant des bandes rĂ©servĂ©es ou des poteaux flexibles sur le chemin Innes et le boulevard St-Joseph pour les cyclistes d’OrlĂ©ans et de Blackburn Hamlet.

    Quel est votre souvenir cycliste préféré?

    Deux de mes enseignants du secondaire ont organisĂ© une excursion Ă  vĂ©lo de trois jours pour une dizaine d’élĂšves, d’OrlĂ©ans Ă  Johnstown, Rockport et Smiths Falls, puis l’inverse. Il s’agissait d’un circuit relativement facile, car nous dormions dans des motels, mais c’était ma premiĂšre expĂ©rience de cyclotourisme et, bien sĂ»r, nous nous sommes tellement amusĂ©s!

    Quel Ă©tait/est votre plus grand dĂ©fi? Et comment l’avez-vous surmontĂ©?

    Je m’évertue depuis de nombreux mois, par tous les moyens possibles (page Facebook de cyclisme, pages communautaires locales, rencontres avec les conseillers et Bike Ottawa), Ă  convaincre la Ville d’Ottawa d’investir dans la sĂ©curitĂ© de l’infrastructure dans l’Est. Il y a eu dans le secteur des tragĂ©dies et beaucoup de collisions qui auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©es. En gĂ©nĂ©ral, les banlieues ne prĂȘtent pas trĂšs attention Ă  l’infrastructure cyclable, puisque la plupart des gens qui choisissent d’y vivre dĂ©pendent de leur voiture et n’utilisent pas le vĂ©lo comme moyen de transport principal. Ainsi, l’acceptation par la population des investissements liĂ©s au cyclisme est trĂšs lente.

    J’ai créé la page Facebook « CommunautĂ© de Cyclisme de l’Est d’Ottawa » il y a quatre ans afin d’avoir un moyen de partager des publications liĂ©es au cyclisme avec les rĂ©sidents de l’Est. Avec prĂšs de 1 000 membres, dont des conseillers d’Ottawa, j’ai commencĂ© Ă  l’utiliser pour souligner des enjeux locaux et connaĂźtre les problĂšmes vĂ©cus par les cyclistes (ou les personnes qui aimeraient faire du vĂ©lo) dans tous les secteurs de Cumberland Ă  Beacon Hill et Blackburn Hamlet. La page sert Ă  lancer la discussion avec les rĂ©sidents, mais aussi Ă  organiser des rencontres officielles, et elle a vraiment contribuĂ© Ă  augmenter les interactions.

    Avez-vous un chemin ou un itinéraire préféré pour faire du vélo à Ottawa?

    Les sentiers en bordure de la promenade Forest Valley sont ma rĂ©fĂ©rence pour le vĂ©lo de montagne, car ils sont prĂšs de chez moi. La promenade Sir-George-Étienne-Cartier (anciennement les promenades Rockcliffe et de l’Est) est ma prĂ©fĂ©rĂ©e pour le vĂ©lo de route, avec le sentier de la riviĂšre des Outaouais qui mĂšne au chemin Trim. L’étĂ© dernier, quand la Commission de la capitale nationale les a fermĂ©s Ă  la circulation, c’était gĂ©nial. Il serait bien que la Ville fasse de mĂȘme sur un Ă©ventail d’autres routes, dont celles Ă  doubles voies, comme le boulevard OrlĂ©ans, le boulevard Jeanne-d’Arc et le chemin Innes, entre l’avenue Blackburn et le chemin Blair, cet Ă©tĂ©.

    Qu’est-ce qui vous inspire?

    SincĂšrement, ma plus grande inspiration, c’est de voir des enfants Ă  vĂ©lo. La mĂšre d’une famille de mon secteur a dĂ©cidĂ© d’inciter ses enfants Ă  aller Ă  l’école Ă  vĂ©lo… et ils le font maintenant Ă  l’annĂ©e! Le support Ă  vĂ©los de l’école secondaire de mes enfants est plein tous les ans. C’est gĂ©nial! J’espĂšre que l’infrastructure cyclable continuera d’ĂȘtre amĂ©liorĂ©e pour que davantage de familles soient Ă  l’aise d’envoyer leurs enfants Ă  l’école Ă  vĂ©lo.

    La rĂ©ussite de petits projets qui ont une grande incidence dans la communautĂ© m’inspire Ă  continuer d’essayer de changer les choses grĂące Ă  des initiatives plus vastes. Voici quelques exemples de mes petits projets :

    • In 2006 I noticed that St Peter’s High School on Charlemagne Boulevard in OrlĂ©ans had wheel bender racks: the kind where the parked bike is only supported via part of the wheel. Bikes parked in those racks fall over easily, often damaging the wheel rim,spokes, or the brake disc. One letter to the school Principal and the racks were replaced with standard ring racks that support the bikes at two points!
    • EnviroCentre passed their bike rack on to me recently, so I donated it to Norman Johnston School near my home as they had no bike racks at all. They were quite ecstatic since, prior to this, the students had to lock their bikes to the fence.
    • The 3 bike rodeos I have organized and participated in were so successful and so much fun, that I plan to do many more in future, when possible. Seeing the faces of the children after a Bike Rodeo and hearing them say things like ‘Now I want to start biking to school.’ is truly inspiring. I was happy when my own daughters decided to bike to school, a total distance of 3 km.
    • Working with the Blackburn Community Association and Safer Roads Ottawa, I have secured the installation of a bicycle repair stand that is slated to go in at the main intersection in Blackburn this spring.
    • I also put a bit of time into informing the general public and mountain biking community about the efforts being made to have a formal stance on the use of mountain bikes in the Forest Valley between Blackburn Hamlet and Chapel Hill.

    Mon principal projet consiste Ă  militer pour une meilleure infrastructure de transport actif dans l’Est, et Ă  concevoir une stratĂ©gie de gestion du changement de sorte Ă  favoriser une participation positive de la population. J’aimerais aussi que les initiatives suivantes se concrĂ©tisent :

    • A segregated bike lane along Innes Road from Trim Road that includes the bridge over 417 to join up with the existing Multi-Use Path (MUP) on the west side, as the overpass has been identified by both the cycling community and the city as the most dangerous overpass in town. There are few pedestrians in this area so a shared pedestrian/bike path would be practical.
    • The reconnecting of Navan Road to ClĂ©roux Road that was cut off when the Blackburn Bypass was installed. Several residents of Chapel Hill South and Bradley Estates have voiced their concern about the lack of a safe route from their communities into town.
    • I am currently working on a proposal to see a bike path extended from the SGEC parkway along regional road 174 into Convent Glen and connecting to the Jeanne D’Arc overpass.

    J’espĂšre que mes voisins Ă  OrlĂ©ans et ailleurs Ă  Ottawa reconnaĂźtront que nos conseillers Ă©tablissent gĂ©nĂ©ralement leurs prioritĂ©s en fonction de ce que leurs Ă©lecteurs leur disent, et qu’ils se joindront Ă  moi pour les inciter Ă  investir dans l’infrastructure de transport actif, surtout chez nous!

  • Jenn Van Der Schee – Une passion qui a du style!

    Jenn Van Der Schee – Une passion qui a du style!

    Depuis combien de temps faites-vous du vélo?

    J’ai des souvenirs de promenades Ă  l’arriĂšre du vĂ©lo de ma mĂšre quand j’avais deux ou trois ans
 alors, on pourrait dire depuis toujours! Mon pĂšre vient de Hollande, et on sait tous combien les NĂ©erlandais aiment leur vĂ©lo! Enfant, j’en ai toujours eu un, et je garde de tendres souvenirs de balades avec mes parents Ă  la base militaire oĂč nous habitions Ă  Calgary. Plus tard, j’étais trop heureuse de pouvoir me rendre avec mes amis au parc provincial Fish Creek, qui Ă©tait prĂšs de chez moi, pour une petite baignade dans le lac.

    À Edmonton, durant mes Ă©tudes universitaires, ma colocataire et moi avons dĂ©cidĂ© de nous rendre Ă  nos cours en vĂ©lo tout l’hiver. L’arrĂȘt d’autobus Ă©tait loin de chez nous, et le trajet Ă©tait long. Nous mettions moins de temps Ă  nous rendre Ă  l’école en vĂ©lo; j’ai donc achetĂ© un vĂ©lo de montagne et je me suis habillĂ©e chaudement! Je me sentais libre : plus d’arrĂȘts ni d’horaire contraignants! De plus, nous avons rencontrĂ© des gars de notre rĂ©sidence qui nous ont initiĂ©es au vĂ©lo hors-route.

    Mon vĂ©lo de montagne, il m’a suivi aux quatre coins du pays pendant de nombreuses annĂ©es. Il m’a menĂ©e vers diffĂ©rentes amitiĂ©s, qui elles m’ont fait vivre des expĂ©riences prĂ©cieuses, notamment des triathlons, un pĂ©riple sur le parcours en gravier du Grand Sentier et des voyages en vĂ©lo vers diverses petites villes. En 2006, j’ai passĂ© un superbe Ă©tĂ© Ă  travailler chez Somersault, une organisation qui parraine des triathlons, oĂč j’ai aidĂ© d’autres personnes Ă  relever le dĂ©fi que demande l’enchaĂźnement du cyclisme, de la course et de la natation.

    Qu’est-ce qui vous plaüt le plus dans le cyclisme?

    Le vĂ©lo me fait me sentir bien! Je jouis d’une bouffĂ©e d’air frais et d’une sĂ©ance d’exercice chaque fois que je me dĂ©place. J’aime le dĂ©fi physique et mental que reprĂ©sente le vĂ©lo de montagne, et le dĂ©fi d’endurance qu’est le vĂ©lo de route.

    J’ai commencĂ© Ă  faire du vĂ©lo avec une autre femme l’étĂ© dernier, et j’aime la maniĂšre dont nous nous motivons et nous nous inspirons mutuellement. Rien ne vaut la pression d’une camarade pour ne jamais se dĂ©sister!

    Et le vĂ©lo de montagne fĂ©minin connaĂźt un gain en popularitĂ© fulgurant ici grĂące Ă  des groupes dirigĂ©s par des femmes, comme les Mountain Bike Chicks d’Ottawa, et aux instructrices. C’est grĂące Ă  ces initiatives fĂ©minines que ce sport est devenu plus inclusif. J’adore quand les filles se promĂšnent Ă  vĂ©lo, surtout quand elles sont encouragĂ©es par leur maman! L’ambiance est collĂ©giale et coopĂ©rative.

    Quels sont les plus grands changements que vous avez constatés au cours des 10 derniÚres années en ce qui concerne le cyclisme à Ottawa?

    Les infrastructures s’étendent de plus en plus, et ça me fait trĂšs plaisir! Beaucoup d’immeubles de bureaux et de magasins sont maintenant dotĂ©s d’un stationnement pour vĂ©los, et une foule de personnes utilisent le vĂ©lo comme moyen de transport; j’adore!

    Le cyclisme rĂ©crĂ©atif est en pleine expansion, tout comme le nombre de sentiers pour le vĂ©lo de montagne. La CCN en a fait ajouter un bon nombre dans le parc de la Gatineau, et on a dĂ©frichĂ© plusieurs kilomĂštres dans la forĂȘt Larose pour faire des sentiers accessibles aux dĂ©butants et aux familles.

    Quel est votre souvenir cycliste préféré?

    En 2010, quand j’ai quittĂ© Regina pour revenir vivre Ă  Ottawa, je me suis inscrite sur un site de rencontres. La meilleure rĂ©ponse que j’ai reçue Ă©tait d’un cycliste passionnĂ© que j’ai rejoint pour un trajet en vĂ©lo jusqu’à Aylmer. Nous voulions aller Ă  une Ă©picerie, mais elle Ă©tait fermĂ©e. Nous nous sommes donc installĂ©s prĂšs de la riviĂšre pour discuter
 et on connaĂźt la suite! Nous sommes toujours ensemble et nous planifions des fins de semaine et des vacances cyclistes dans nos temps libres. Entre-temps, nous nous dĂ©plaçons toujours Ă  vĂ©lo.

    Quel Ă©tait/est votre plus grand dĂ©fi? Et comment l’avez-vous surmontĂ©?

    J’aime les dĂ©fis techniques qu’apporte le vĂ©lo de montagne : il faut se faire une stratĂ©gie pour franchir les plus grands obstacles. Le sentiment qu’on ressent quand on rĂ©ussit Ă  les franchir, il est vivifiant!

    Avez-vous un chemin ou un itinéraire préféré pour faire du vélo à Ottawa?

    J’aime le fait qu’il est possible de pĂ©daler sans fin dans la ville sans avoir Ă  se mĂȘler aux voitures. Pour aller travailler, j’emprunte les pistes du canal Rideau. Le chemin du retour est toujours agrĂ©able, surtout quand je vois les rues et les autobus bondĂ©s. Mais j’ai maintenant un nouveau travail pour lequel je devrai me rendre au centre-ville quand nous retournerons au bureau. J’ai hĂąte d’explorer de nouvelles routes.

    J’aime beaucoup la section du ruisseau Watts de la piste de la CCN qui va de la promenade Moodie au chemin March. Cette route bordĂ©e d’arbres est charmante, et j’essaye toujours de l’inclure dans mes longs itinĂ©raires. De plus, elle est reliĂ©e au Grand Sentier (anciennement le Sentier Transcanadien). Quand j’ai besoin de faire le vide dans mon esprit, je visite les sentiers accessibles de la forĂȘt Larose. Et quand j’ai envie de sensations fortes, je me lance dans les sentiers montagneux du parc de la Gatineau.

    Qu’est-ce qui vous inspire?

    DĂ©jĂ , la forme et la fonction d’une bicyclette inspirent l’artisane que je suis. J’ai une petite entreprise de sĂ©rigraphie nommĂ©e Dutch Bike Printing Co, inspirĂ©e par mes recherches d’images d’objets avec des vĂ©los dessus. Je n’arrivais pas Ă  trouver un t-shirt prĂ©sentant un vĂ©lo « anatomiquement juste »; la plupart des images Ă©taient enfantines ou tout simplement erronĂ©es. J’ai donc commencĂ© Ă  travailler Ă  partir d’images de vrais vĂ©los, puis j’ai fait des manipulations de sorte Ă  pouvoir les imprimer sur des vĂȘtements. Une des premiĂšres que j’ai rĂ©alisĂ©es provenait d’une photo d’un vĂ©lo Ă  pneus surdimensionnĂ©s; le rĂ©sultat ressemblait rĂ©ellement Ă  ce type de bicyclette.

    Je produis aussi des images amusantes, comme celle d’un orignal sur un vĂ©lo de montagne et celle d’un Ă©lĂ©phant qui se tient en Ă©quilibre sur un grand-bi. Je m’amuse aussi avec des images de la nature. Je ne peux qu’ĂȘtre inspirĂ©e par les forĂȘts oĂč je me balade.

    En ce moment, j’explore diffĂ©rents Ă©lĂ©ments textuels et graphiques pour ma nouvelle collection printaniĂšre, et je travaille sur un dessin dĂ©diĂ© aux adeptes fĂ©minines de vĂ©lo de montagne qui m’inspirent Ă  pĂ©daler toujours plus fort!

    Vous trouverez toute ma collection sur mon site Web dutchbikeprinting.com

  • Coup d’Ɠil sur l’équipe du Club vie active d’Ottawa

    Coup d’Ɠil sur l’équipe du Club vie active d’Ottawa

    C’est avec beaucoup de plaisir que je vous brosse un portrait du Club vie active, qui participe au Mois Ă  vĂ©lo d’EnviroCentre. Les membres de notre Ă©quipe font tous partie du Club vie active, un programme chapeautĂ© par la Ville d’Ottawa qui encourage ses citoyens ĂągĂ©s de 50 ans et plus Ă  pratiquer des activitĂ©s extĂ©rieures en groupe comme le vĂ©lo et la randonnĂ©e pĂ©destre pendant le printemps, l’étĂ© et l’automne. Le programme d’hiver propose des activitĂ©s comme la raquette et le ski de fond. Nos animateurs nous emmĂšnent un peu partout dans la rĂ©gion d’Ottawa-Gatineau afin de nous faire profiter pleinement des pistes, des sentiers et des paysages que nous offre notre magnifique rĂ©gion.

    Les membres de l’équipe du Club vie active (CVA) cumule ensemble plus de 440 annĂ©es de cyclisme, avec une moyenne de 49 annĂ©es chacun. La majoritĂ© d’entre eux pratique le vĂ©lo avant tout pour les bienfaits physiques et psychologiques qu’ils en retirent, mais ce ne sont pas lĂ  les seuls aspects du vĂ©lo qu’ils affectionnent, il y a Ă©galement l’esprit de camaraderie, l’occasion de forger de nouvelles amitiĂ©s, le plaisir que l’on Ă©prouve Ă  respirer le grand air et Ă  profiter de magnifiques paysages, le sentiment de libertĂ© qui leur rappelle leur jeunesse et la capacitĂ© de se rendre partout grĂące Ă  un moyen de transport Ă©cologique.

    Ces dix derniĂšres annĂ©es, les membres de l’équipe du CVA ont Ă©tĂ© tĂ©moins de l’impressionnante Ă©volution des infrastructures de cyclisme Ă  Ottawa. Tous s’entendent pour dire qu’Ottawa ne mĂ©nage pas ses efforts pour encourager ses citoyens Ă  faire du vĂ©lo, qu’il s’agisse de multiplier les sentiers et les infrastructures, de les informer sur les bienfaits du cyclisme et d’insuffler chez les cyclistes le sentiment qu’ils sont des membres Ă  part entiĂšre de la vie urbaine. Il reste bien Ă©videmment des amĂ©liorations Ă  apporter, par exemple des accotements asphaltĂ©s suffisamment larges pour les cyclistes sur toutes les routes rurales.

    Les membres de notre Ă©quipe ont bien entendu eu l’occasion d’emprunter les sentiers et les routes qui sillonnent la belle rĂ©gion de la capitale nationale et savent que la rĂ©gion n’est rien de moins qu’un paradis pour le cyclisme comparativement Ă  bien d’autres endroits dans le monde. Puisqu’il faut ĂȘtre ĂągĂ© d’au moins 50 ans pour faire partie du Club vie active, notre Ă©quipe compte une expĂ©rience de vie des plus riche. Ensemble, les membres de l’équipe ont parcouru Ă  vĂ©lo presque toutes les provinces canadiennes, bon nombre d’États amĂ©ricains, sans oublier la France, l’Irlande, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie et l’Inde.

    Le cyclisme a Ă©galement aidĂ© les membres de notre Ă©quipe Ă  surmonter une gamme d’épreuves. L’un d’eux a parlĂ© du dĂ©fi de rĂ©apprendre Ă  faire du vĂ©lo aprĂšs 40 annĂ©es sans mĂȘme en enfourcher un. Il y est allĂ© doucement pour commencer, parcourant des distances de 10 Ă  15 kilomĂštres Ă  la fois. Aujourd’hui, il n’a aucun problĂšme Ă  effectuer des randonnĂ©es de 40 Ă  50 kilomĂštres Ă  la fois et est mĂȘme parvenu Ă  perdre 45 livres dans la foulĂ©e (non, il ne souhaite pas les retrouver!). Un autre membre de l’équipe s’est fracturĂ© la hanche en chutant de son vĂ©lo pendant un Ă©vĂ©nement de cyclisme Ă  MontrĂ©al il y a deux ans. À force de dĂ©termination et de persĂ©vĂ©rance, il est parvenu Ă  remonter sur son vĂ©lo avec confiance et sans aucune douleur. Pour d’autres membres de l’équipe, ce sont les dĂ©fis qu’ils aiment relever au quotidien, comme les collines et le vent. Leur conseil est d’affronter le plus possible les obstacles plutĂŽt que de les Ă©viter (et de moins se plaindre aussi).

    Parmi les sentiers ou les routes les plus prisés à Ottawa, il y a les sentiers qui longent la riviÚre des Outaouais pour les paysages majestueux, ceux qui sillonnent le parc de la Gatineau, et les chemins ruraux à Manotick, North Gower et Ashton.

    Enfin, les membres de notre Ă©quipe puisent leur inspiration chez d’autres membres du Club vie active, et plus particuliĂšrement les personnes ĂągĂ©es de 75 ans (et plus) qui roulent rĂ©guliĂšrement de 40 Ă  50 kilomĂštres Ă  vĂ©lo, sans oublier les personnes qui, lorsqu’elles Ă©taient jeunes, n’ont pas eu la chance de faire du vĂ©lo et qui dĂ©cident de l’apprendre maintenant qu’ils sont adultes.

    Nous tenons Ă  remercier EnviroCentre pour l’organisation du Mois Ă  vĂ©lo de cette annĂ©e et la cĂ©lĂ©bration du cyclisme Ă  Ottawa!

  • Jeff Tindall – Let’s Bike Stittsville! (À vĂ©lo Stittsville!)

    Jeff Tindall – Let’s Bike Stittsville! (À vĂ©lo Stittsville!)

    Nous Ă©tions trĂšs heureux de dĂ©couvrir rĂ©cemment « Let’s Bike Stittsville » et le formidable soutien communautaire qui nous a Ă©tĂ© offert. Nous avons cherchĂ© Ă  connaĂźtre Jeff, son histoire et comment « Let’s Bike Stittsville » est nĂ©! Voici notre interview complĂšte.

    Depuis combien de temps faites-vous du vélo?

    Je fais du vĂ©lo rĂ©guliĂšrement depuis environ 6 ans maintenant. Un de mes amis m’a donnĂ© un vieux vĂ©lo de montagne qu’il n’utilisait plus et j’ai commencĂ© Ă  l’utiliser pour faire un peu d’exercice. AprĂšs quelques promenades, je me suis retrouvĂ© Ă  parcourir de plus longues distances et j’ai commencĂ© Ă  rĂ©aliser que je ne le faisais plus comme un exercice rapide, je roulais juste pour profiter de l’air frais et me vider la tĂȘte. En 2015, j’ai pris la dĂ©cision de passer Ă  un nouveau vĂ©lo qui correspondait mieux Ă  mon style de balade et je roule avec depuis. J’ai fini par faire don du vieux vĂ©lo de montagne Ă  un autre rĂ©sident de Stittsville dans l’espoir qu’il ferait la mĂȘme chose pour lui que pour moi. L’annĂ©e derniĂšre, alors que je rentrais du travail Ă  vĂ©lo, j’attendais Ă  une lumiĂšre et mon vieux vĂ©lo de montagne est passĂ© juste Ă  cĂŽtĂ©; c’est bien de savoir qu’il est encore utilisĂ©.

    Qu’est-ce qui vous plaĂźt le plus dans le cyclisme?

    Il y a deux avantages principaux que j’aime dans le cyclisme, 1) l’amĂ©lioration de ma santĂ© physique et mentale et 2) l’engagement avec ma communautĂ©.

    Depuis que j’ai commencĂ© le cyclisme, ma vision de la vie et du bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral a considĂ©rablement changĂ©. J’ai perdu du poids, je dors mieux, je suis moins stressĂ© et ma santĂ© mentale s’est amĂ©liorĂ©e. Le deuxiĂšme avantage a Ă©tĂ© l’engagement communautaire. Lorsque vous ĂȘtes Ă  vĂ©lo dans votre quartier, vous vous engagez davantage avec l’environnement et les gens que vous ne le pourriez en conduisant une voiture. DĂ©couvrir des sentiers cachĂ©s, de nouveaux quartiers, rencontrer de nouvelles personnes et se rendre dans des zones oĂč vous ne pouvez pas aller avec une voiture a Ă©tĂ© une vĂ©ritable rĂ©vĂ©lation. C’est tellement plus agrĂ©able de faire du vĂ©lo le long d’un sentier boisĂ© que d’ĂȘtre coincĂ© dans un embouteillage.

    Qu’avez-vous appris sur le cyclisme que vous auriez aimĂ© savoir quand vous avez commencĂ©?

    Comme c’est facile de commencer. La premiĂšre chose que j’ai dĂ» surmonter Ă©tait le stĂ©rĂ©otype du « cyclisme ». Beaucoup de gens, y compris moi-mĂȘme, avant de l’essayer, ont un stĂ©rĂ©otype en tĂȘte : quelqu’un qui porte du spandex, sur un vĂ©lo de route haute performance, roulant sur une route le plus vite possible. Cette vision peut ĂȘtre intimidante, comme elle l’a Ă©tĂ© pour moi. Étant en surpoids, l’idĂ©e que je me lance dans le cyclisme me paraissait irrĂ©aliste parce que je n’avais pas l’allure, les vĂȘtements ou un vĂ©lo dĂ©cent. La rĂ©alitĂ© s’est rapidement installĂ©e une fois que j’ai commencĂ© Ă  faire du vĂ©lo, Ă  savoir que l’Ă©crasante majoritĂ© des cyclistes sont des gens ordinaires qui font des choses de tous les jours. Les parents et les enfants explorent, les gens font des courses, font de l’exercice, vont au travail ou Ă  l’Ă©cole. J’essaie de ne plus utiliser le terme cycliste, je sens qu’il Ă©voque la mauvaise image. Nous ne sommes pas des « cyclistes », nous sommes des gens qui font du vĂ©lo.

    Quels sont les plus grands changements que vous avez constatés au cours des 10 derniÚres années en ce qui concerne le cyclisme à Ottawa?

    Le plus grand changement que j’ai vu depuis que j’ai commencĂ© a eu lieu au cours des deux derniĂšres annĂ©es. Faire du vĂ©lo semble ĂȘtre beaucoup plus populaire que lorsque j’ai commencĂ© et avec cela, il y a une demande pour une meilleure infrastructure cyclable. Malheureusement, la ville n’a pas rĂ©pondu Ă  ces demandes et il est vraiment nĂ©cessaire de rendre le vĂ©lo plus sĂ©curitaire. Je vis Ă  Stittsville et l’un des plus gros obstacles que j’entends des gens est qu’ils ne font pas de vĂ©lo parce qu’ils ne se sentent pas en sĂ©curitĂ©. Il a en fait inspirĂ© le dĂ©veloppement de notre groupe « Let’s Bike Stittsville » (@stittsvillebike sur Twitter et Facebook). CofondĂ© par Rochelle Buenviaje et moi-mĂȘme, nous essayons de plaider pour rendre les choses plus sĂ©curitaires Ă  Stittsville et d’encourager les gens Ă  laisser la voiture Ă  la maison et Ă  faire du vĂ©lo lorsque c’est possible.

    Quel est votre souvenir cycliste préféré?

    Je pense que mon souvenir prĂ©fĂ©rĂ© a Ă©tĂ© lorsque j’ai franchi une Ă©tape importante en faisant du vĂ©lo pour me rendre au travail (de Stittsville au centre-ville). Auparavant, je faisais de plus petites balades dans la communautĂ© et j’allais de plus en plus loin. Tout ce temps, je me rendais au travail en autobus, cependant, Stittsville avait des problĂšmes d’autobus et je me retrouvais rĂ©guliĂšrement Ă  attendre un autobus en retard ou qui ne se prĂ©sentait tout simplement pas. Mon endurance s’amĂ©liorant et mon irritation grandissante d’avoir Ă  prendre l’autobus pour me rendre au travail m’ont finalement convaincu de prendre tout simplement mon vĂ©lo. J’ai consultĂ© la carte pour savoir comment y aller et tĂŽt un matin, je me suis lancĂ©. C’Ă©tait une super balade et une belle aventure, et j’ai dĂ©couvert plusieurs nouveaux chemins et parties de la ville que je n’avais jamais explorĂ©s auparavant. Quand je suis arrivĂ© au travail, je me souviens avoir pensĂ© que c’Ă©tait bien mieux que l’autobus et j’ai fini par ne pas renouveler mon laissez-passer d’autobus mensuel. Je vais maintenant au travail Ă  vĂ©lo d’avril Ă  novembre et j’ai Ă©conomisĂ© des milliers de dollars sur les laissez-passer d’autobus au fil des ans.

    Quel Ă©tait/est votre plus grand dĂ©fi? Et comment l’avez-vous surmontĂ©?

    Mon plus grand dĂ©fi est l’hiver. Une fois qu’il commence Ă  neiger, les dĂ©placements Ă  vĂ©lo deviennent plus difficiles. Les navetteurs de l’ouest comptent sur quelques sentiers clĂ©s pour se dĂ©placer de la maniĂšre la plus sĂ©curitaire possible, mais ils ne sont pas entretenus l’hiver. Une fois que ces sentiers ne sont plus utilisables, alors mon itinĂ©raire pour me rendre au travail se fait sur des routes de 80 km, dans des conditions moins qu’idĂ©ales et sans aucune infrastructure pour me protĂ©ger. Cela me sort de ma zone de confort. J’essaie de travailler pour amĂ©liorer les choses en faisant prendre conscience que ce n’est pas tout le monde qui peut ou veut conduire et qu’il y a un rĂ©el besoin de s’assurer que tout le monde peut se dĂ©placer en toute sĂ©curitĂ© dans la ville quel que soit son mode de transport.

    Avez-vous un chemin ou un itinéraire préféré pour faire du vélo à Ottawa?

    De Stittsville au centre-ville par le biais du sentier Transcanadien (31,4 km)

    • Ramassez un cafĂ© chez Quitters; besoin de carburant pour le trajet!
    • Le sentier Transcanadien Est jusqu’Ă  ce que vous arriviez Ă  Kichesippi Beer Co. Si vous avez soif, arrĂȘtez-vous pour une biĂšre, je suis un grand amateur de la Hefeweizen.
    • Dirigez-vous vers le nord sur la Ceinture de verdure et continuez jusqu’au sentier du ruisseau Watts.
    • Dirigez-vous vers l’est le long du sentier jusqu’Ă  Carling. Traversez la route pour vous rendre au sentier de la riviĂšre des Outaouais.
    • Continuez vers l’est jusqu’Ă  la plage Britannia et sentez-vous obligĂ© d’arrĂȘter au Beachconers pour une crĂšme glacĂ©e (essayez pĂȘche Ă  la cardamome).
    • Continuez vers l’est le long de la promenade de la riviĂšre des Outaouais et si vous vous sentez fatiguĂ© ou que vous avez chaud, reposez-vous ou faites un petit plongeon Ă  la plage Westboro. Il y a aussi le nouveau Bistro CCN aux rapides Remic quelques minutes aprĂšs la plage.
    • Continuez la balade vers l’est et traversez la rue Booth. Mill Street est Ă  une minute si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©!

    Qu’est-ce qui vous inspire?

    Beaucoup de choses m’inspirent, mais la plus importante concerne les gens qui changent les choses de façon positive dans leur communautĂ©. J’adore voir de nouvelles idĂ©es qui allient Ă©quitĂ© et efficacitĂ©, et qui profitent Ă  notre communautĂ© et Ă  notre environnement. Les choses importantes sont rarement faciles, il y aura toujours des obstacles sur notre chemin. Nous pouvons les laisser nous barrer la route ou nous pouvons les contourner. Les contourner est bien plus amusant!

  • VĂ©lo au boulot. VĂ©lo pour aider.

    Vélo au boulot. Vélo pour aider.

    LE DÉFI – En avant la recherche.

    Le moment est venu de bouger pour la recherche Ă  L’HĂŽpital d’Ottawa. LE DÉFI, propulsĂ© par Mattamy Homes, est de retour le dimanche 9 septembre 2018 au pré Tunney. Il s’agit du plus important Ă©vĂ©nement cycliste de financement de L’HĂŽpital d’Ottawa. Il attire chaque annĂ©e des centaines de cyclistes de tous les niveaux.

    LE DÉFI de L’HĂŽpital d’Ottawa pour la recherche injectera une fois de plus des fonds importants dans les projets de recherche clĂ©s comme la recherche sur le cancer, sur les maladies cardiaques, sur la maladie de Parkinson, et plus encore.

    Avec une collecte de fonds minimale de 750 $, LE DÉFI offrira trois options aux cyclistes, soit un circuit fermĂ© de 50 km, un parcours sur route de 117 km, et le DĂ©fi virtuel. Le DĂ©fi virtuel constitue une option idĂ©ale pour quiconque dĂ©sire participer au DÉFI, mais n’est peut-ĂȘtre pas libre le 9 septembre. Ces cyclistes peuvent faire le suivi des kilomĂštres parcourus en utilisant l’appli du DÉFI, tout en faisant du vĂ©lo les fins de semaine ou du cardiovĂ©lo au gym.

    Tim Kluke, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de La Fondation de l’HĂŽpital d’Ottawa, affirme que les fonds amassĂ©s ont un important effet sur le travail qu’accomplissent nos chercheurs. « Nos cyclistes ont besoin de savoir que les fonds qu’ils collectent aident grandement Ă  soutenir la recherche ici, Ă  Ottawa. L’HĂŽpital d’Ottawa tire parti de chaque dollar donnĂ© afin de gĂ©nĂ©rer jusqu’à 10 $ en financement externe. »

    L’an dernier, Donna Jakowec, survivante du cancer du sein, a participĂ© au DÉFI pour la premiĂšre fois. Elle Ă©tait prĂȘte pour l’édition 2018 aussitĂŽt aprĂšs avoir franchi la ligne d’arrivĂ©e. « Je me sentais vraiment bien prise en charge en raison de tous les bĂ©nĂ©voles qui me surveillaient. J’ai fait LE DÉFI toute seule et j’ai rencontrĂ© des gens formidables. On aurait presque dit que je faisais partie d’une Ă©quipe.

    LE DÉFI est le fier partenaire du Mois du vĂ©lo au boulot qui vise Ă  aider les rĂ©sidents de notre collectivitĂ© Ă  bouger. Il s’agit d’une façon merveilleuse d’établir un contact avec les personnes Ă  Ottawa qui se passionnent pour le cyclisme et de crĂ©er une ville plus saine pour tous.

    N’oubliez pas de vous inscrire au DÉFI. Inscrivez-vous Ă  titre individuel ou crĂ©ez votre propre Ă©quipe, comme l’équipe EnviroCentre.