• Laura Laskey – De vĂ©lo rĂ©tro Ă  trajets sous zĂ©ro!

    Laura Laskey – De vĂ©lo rĂ©tro Ă  trajets sous zĂ©ro!

    Depuis combien de temps faites-vous du vélo?

    J’ai un vĂ©lo depuis l’enfance. J’ai d’abord eu un tricycle, puis un vĂ©lo Ă  siĂšge banane classique des annĂ©es 1980 et un vĂ©lo de montagne Norco Ă  18 vitesses de couleur vieux rose. Jusqu’à mes 13 ans, mon vĂ©lo Ă©tait synonyme de libertĂ©. Beaucoup plus tard, Ă  mon dĂ©mĂ©nagement d’Halifax vers Ottawa il y a prĂšs de 12 ans : mon seul ami en ville m’a dit qu’il fallait que je me remette au vĂ©lo si je voulais arriver Ă  le suivre. Mon pĂšre m’a offert un vĂ©lo de promenade Schwinn rouge qu’il avait gagnĂ© au travail. Durant ma premiĂšre annĂ©e Ă  Ottawa, je l’ai utilisĂ© pour tous mes dĂ©placements, y compris pour me rendre au travail!

    Qu’est-ce qui vous plaüt le plus dans le cyclisme?

    C’est encore la libertĂ©! Je me dĂ©place selon mon propre horaire, sans avoir Ă  me soucier de la circulation. Je peux choisir d’emprunter les routes scĂ©niques et je dĂ©pense beaucoup moins d’argent que si j’utilisais une voiture ou le transport en commun. Et la camaraderie dans le milieu cycliste d’Ottawa m’encourage fortement Ă  continuer de choisir le vĂ©lo et Ă  m’engager auprĂšs de ma collectivitĂ©.

    Qu’avez-vous appris sur le cyclisme que vous auriez aimĂ© savoir quand vous avez commencĂ©?

    J’ai appris ce qu’il faut savoir pour se promener en vĂ©lo dans le confort, qu’il ne faut pas se soucier de ce que pensent les gens de mon Ă©quipement, et que je PEUX faire ce trajet, grimper cette montagne ou explorer cette nouvelle route sur mon vĂ©lo!

    Quels sont les plus grands changements que vous avez constatés au cours des 10 derniÚres années en ce qui concerne le cyclisme à Ottawa?

    L’acceptation. De plus en plus de gens font du vĂ©lo, ce qui signifie que cela gagne en popularitĂ© et que c’est reconnu comme un moyen de transport valable. On peut observer une amĂ©lioration des infrastructures cyclistes : les bandes cyclables sur Laurier et O’Connor n’existaient pas encore quand je suis arrivĂ©e Ă  Ottawa, et la passerelle Flora change la donne pour les piĂ©tons et les cyclistes. La population s’implique de plus en plus dans les initiatives durables.

    Quel est votre souvenir cycliste préféré?

    Le choix est difficile! La premiĂšre fois que je me suis rendue Ă  la cascade Hogs Back entre amis. Ou le jour oĂč j’ai cru que de sauter la bordure de l’avenue Beechwood pour Ă©viter un autobus, au guidon de mon vĂ©lo Schwinn, Ă©tait une bonne idĂ©e (sans surprise, ce n’en Ă©tait pas une). Ou encore, mon anniversaire de l’an dernier, pour lequel j’ai invitĂ© trois de mes amis proches Ă  parcourir l’impressionnante distance de 35 km puisque c’est la seule activitĂ© amusante qui m’est venue en tĂȘte et qui Ă©tait possible au temps de la COVID-19. Nous avons fini notre pĂ©riple Ă  la Tavern on the Falls pour nous restaurer.

    Quel Ă©tait/est votre plus grand dĂ©fi? Et comment l’avez-vous surmontĂ©?

    Sur le plan physique, les montĂ©es! Je prends mon temps dans les pentes montantes ou je trouve carrĂ©ment un autre chemin! Sur le plan mĂ©tĂ©orologique, j’ai eu du mal Ă  dĂ©couvrir quel ensemble de vĂȘtements d’extĂ©rieur il me fallait pour me dĂ©placer Ă  vĂ©lo toute l’annĂ©e.

    Avez-vous un chemin ou un itinéraire préféré pour faire du vélo à Ottawa?

    Le sentier de la RiviĂšre-des-Outaouais. La vue est magnifique, et le chemin est principalement Ă  l’écart des voitures. En prime, la crĂ©merie Beachconers est sur la route!

    Qu’est-ce qui vous inspire?

    La communautĂ© #ottvĂ©lo, que j’ai dĂ©couverte grĂące aux mĂ©dias sociaux. J’y ai trouvĂ© des femmes de mon Ăąge (plus de 40 ans) qui reconduisent leurs enfants Ă  l’école Ă  vĂ©lo, qui pĂ©dalent mĂȘme l’hiver, qui partent Ă  l’aventure entre amis, qui font du vĂ©lo-camping, qui exigent des routes plus sĂ»res et qui en gĂ©nĂ©ral reprĂ©sentent la communautĂ© cycliste d’une autre maniĂšre (autrement dit, pas des hommes athlĂ©tiques vĂȘtus d’élasthanne). Le fait de voir toutes ces personnes se dĂ©placer joyeusement Ă  vĂ©lo tout l’hiver Ă  Ottawa m’a inspirĂ©e Ă  dĂ©poussiĂ©rer mon vieux Schwinn (que j’ai remplacĂ© par un vĂ©lo urbain Raleigh aprĂšs un an!) pour une premiĂšre saison froide en 2019-2020. Cette annĂ©e marque mon deuxiĂšme hiver complet Ă  vĂ©lo, et j’ai l’intention de poursuivre la tradition! Cette communautĂ© m’inspire constamment!

  • Dave Garand : Grand dĂ©fenseur du cyclisme dans l’Est d’Ottawa… et ailleurs!

    Dave Garand : Grand dĂ©fenseur du cyclisme dans l’Est d’Ottawa… et ailleurs!

    Depuis combien de temps faites-vous du vélo?

    J’avais 10 ans quand j’ai reçu mon premier vĂ©lo dĂ©cent, un Peugeot Ă  5 vitesses avec porte-bagages. Mon pĂšre Ă©tait militaire, et nous vivions Ă  l’époque dans la ForĂȘt-Noire, en Allemagne. Me balader Ă  vĂ©lo dans la base et en ville avec mes amis Ă©tait une merveilleuse aventure! Au Canada, nous avons beaucoup Ă  apprendre de l’Allemagne sur le plan de l’urbanisme et de l’infrastructure de transport.

    Qu’est-ce qui vous plaüt le plus dans le cyclisme?

    J’aime vraiment que le cyclisme soit un moyen de se dĂ©placer et de s’amuser si Ă©conomique, tout en favorisant la santĂ© physique et mentale. Il permet aussi de voir sa communautĂ© sous un autre jour et de remarquer des choses qu’on ne voit pas en voiture. Il s’agit Ă©galement d’un excellent moyen de soutenir les commerces locaux, comme le prouvent plusieurs modĂšles, entre autres Ă  MontrĂ©al et Toronto. L’achat, l’entretien et la mise Ă  niveau d’un vĂ©lo sont souvent peu coĂ»teux. Il y a beaucoup de vĂ©los abordables sur le marchĂ©, de mĂȘme qu’une foule de vĂ©los usagĂ©s de qualitĂ©; il est donc possible d’en avoir pour diffĂ©rents usages. J’ai un vĂ©lo hybride pour me dĂ©placer, un vĂ©lo de montagne Ă  suspension intĂ©grale pour plus de plaisir hors-route, et un vĂ©lo de route, pour les sorties plus longues et Ă  grande vitesse.

    À 17 ans environ, j’ai commencĂ© Ă  apprendre Ă  rĂ©parer moi-mĂȘme mes vĂ©los; j’aime le faire, et c’est vraiment plus Ă©conomique. J’ai achetĂ© mes propres outils, et mĂȘme suivi un cours de rĂ©paration de vĂ©los par correspondance. En 1990, en Allemagne, j’ai travaillĂ© dans un magasin de vĂ©los, oĂč j’ai appris Ă  m’occuper de tous les beaux modĂšles europĂ©ens et Ă©largi mes connaissances. De retour Ă  Ottawa, j’ai travaillĂ© pour une entreprise de location de vĂ©los, dont j’assurais la mise au point, en plus d’accompagner des groupes, principalement scolaires.

    Pendant un certain temps, j’ai eu ma propre entreprise de rĂ©paration mobile de vĂ©los ici, Ă  Ottawa. Au fil des ans, j’ai rĂ©cupĂ©rĂ© sur le bord de la route d’excellents vĂ©los jetĂ©s aux vidanges, puis je les ai rĂ©parĂ©s et utilisĂ©s moi-mĂȘme, ou remis Ă  des organismes de bienfaisance ou des enfants du coin.

    Qu’avez-vous appris sur le cyclisme que vous auriez aimĂ© savoir quand vous avez commencĂ©?

    Ce que j’ai surtout dĂ©couvert, c’est qu’il ne faut pas grand-chose pour ĂȘtre bien Ă©quipĂ© pour rouler toute l’annĂ©e. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, j’ai pĂ©dalĂ© de Beacon Hill Ă  l’UniversitĂ© Carleton deux fois par jour tout l’hiver, sur mon vĂ©lo rĂ©gulier, avec mes vĂȘtements d’hiver habituels. J’avais assez chaud, mais je pouvais Ă  peine bouger avec tout cet attirail! De nos jours, les vĂȘtements d’hiver pour le cyclisme sont beaucoup plus lĂ©gers, avancĂ©s techniquement et confortables. De plus, les braquets et freins internes ont Ă©voluĂ© au point oĂč un vĂ©lo n’a pas besoin de beaucoup d’entretien et peut durer de nombreux hivers.

    Quels sont les plus grands changements que vous avez constatés au cours des 10 derniÚres années en ce qui concerne le cyclisme à Ottawa?

    Les amĂ©liorations Ă  l’infrastructure cyclable, dont les bandes cyclables de l’avenue Laurier et de la rue O’Connor, la rĂ©organisation de la rue Main et l’ajout de poteaux flexibles dans plusieurs rues, sont considĂ©rables au centre-ville. On n’a pas encore procĂ©dĂ© Ă  des investissements semblables sur la sĂ©curitĂ© des liens cyclables dans l’Est, oĂč je vis depuis 1983, mais je travaille dur pour inciter la Ville d’Ottawa Ă  amĂ©liorer les liens est-ouest, entre autres en installant des bandes rĂ©servĂ©es ou des poteaux flexibles sur le chemin Innes et le boulevard St-Joseph pour les cyclistes d’OrlĂ©ans et de Blackburn Hamlet.

    Quel est votre souvenir cycliste préféré?

    Deux de mes enseignants du secondaire ont organisĂ© une excursion Ă  vĂ©lo de trois jours pour une dizaine d’élĂšves, d’OrlĂ©ans Ă  Johnstown, Rockport et Smiths Falls, puis l’inverse. Il s’agissait d’un circuit relativement facile, car nous dormions dans des motels, mais c’était ma premiĂšre expĂ©rience de cyclotourisme et, bien sĂ»r, nous nous sommes tellement amusĂ©s!

    Quel Ă©tait/est votre plus grand dĂ©fi? Et comment l’avez-vous surmontĂ©?

    Je m’évertue depuis de nombreux mois, par tous les moyens possibles (page Facebook de cyclisme, pages communautaires locales, rencontres avec les conseillers et Bike Ottawa), Ă  convaincre la Ville d’Ottawa d’investir dans la sĂ©curitĂ© de l’infrastructure dans l’Est. Il y a eu dans le secteur des tragĂ©dies et beaucoup de collisions qui auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©es. En gĂ©nĂ©ral, les banlieues ne prĂȘtent pas trĂšs attention Ă  l’infrastructure cyclable, puisque la plupart des gens qui choisissent d’y vivre dĂ©pendent de leur voiture et n’utilisent pas le vĂ©lo comme moyen de transport principal. Ainsi, l’acceptation par la population des investissements liĂ©s au cyclisme est trĂšs lente.

    J’ai créé la page Facebook « CommunautĂ© de Cyclisme de l’Est d’Ottawa » il y a quatre ans afin d’avoir un moyen de partager des publications liĂ©es au cyclisme avec les rĂ©sidents de l’Est. Avec prĂšs de 1 000 membres, dont des conseillers d’Ottawa, j’ai commencĂ© Ă  l’utiliser pour souligner des enjeux locaux et connaĂźtre les problĂšmes vĂ©cus par les cyclistes (ou les personnes qui aimeraient faire du vĂ©lo) dans tous les secteurs de Cumberland Ă  Beacon Hill et Blackburn Hamlet. La page sert Ă  lancer la discussion avec les rĂ©sidents, mais aussi Ă  organiser des rencontres officielles, et elle a vraiment contribuĂ© Ă  augmenter les interactions.

    Avez-vous un chemin ou un itinéraire préféré pour faire du vélo à Ottawa?

    Les sentiers en bordure de la promenade Forest Valley sont ma rĂ©fĂ©rence pour le vĂ©lo de montagne, car ils sont prĂšs de chez moi. La promenade Sir-George-Étienne-Cartier (anciennement les promenades Rockcliffe et de l’Est) est ma prĂ©fĂ©rĂ©e pour le vĂ©lo de route, avec le sentier de la riviĂšre des Outaouais qui mĂšne au chemin Trim. L’étĂ© dernier, quand la Commission de la capitale nationale les a fermĂ©s Ă  la circulation, c’était gĂ©nial. Il serait bien que la Ville fasse de mĂȘme sur un Ă©ventail d’autres routes, dont celles Ă  doubles voies, comme le boulevard OrlĂ©ans, le boulevard Jeanne-d’Arc et le chemin Innes, entre l’avenue Blackburn et le chemin Blair, cet Ă©tĂ©.

    Qu’est-ce qui vous inspire?

    SincĂšrement, ma plus grande inspiration, c’est de voir des enfants Ă  vĂ©lo. La mĂšre d’une famille de mon secteur a dĂ©cidĂ© d’inciter ses enfants Ă  aller Ă  l’école Ă  vĂ©lo… et ils le font maintenant Ă  l’annĂ©e! Le support Ă  vĂ©los de l’école secondaire de mes enfants est plein tous les ans. C’est gĂ©nial! J’espĂšre que l’infrastructure cyclable continuera d’ĂȘtre amĂ©liorĂ©e pour que davantage de familles soient Ă  l’aise d’envoyer leurs enfants Ă  l’école Ă  vĂ©lo.

    La rĂ©ussite de petits projets qui ont une grande incidence dans la communautĂ© m’inspire Ă  continuer d’essayer de changer les choses grĂące Ă  des initiatives plus vastes. Voici quelques exemples de mes petits projets :

    • In 2006 I noticed that St Peter’s High School on Charlemagne Boulevard in OrlĂ©ans had wheel bender racks: the kind where the parked bike is only supported via part of the wheel. Bikes parked in those racks fall over easily, often damaging the wheel rim,spokes, or the brake disc. One letter to the school Principal and the racks were replaced with standard ring racks that support the bikes at two points!
    • EnviroCentre passed their bike rack on to me recently, so I donated it to Norman Johnston School near my home as they had no bike racks at all. They were quite ecstatic since, prior to this, the students had to lock their bikes to the fence.
    • The 3 bike rodeos I have organized and participated in were so successful and so much fun, that I plan to do many more in future, when possible. Seeing the faces of the children after a Bike Rodeo and hearing them say things like ‘Now I want to start biking to school.’ is truly inspiring. I was happy when my own daughters decided to bike to school, a total distance of 3 km.
    • Working with the Blackburn Community Association and Safer Roads Ottawa, I have secured the installation of a bicycle repair stand that is slated to go in at the main intersection in Blackburn this spring.
    • I also put a bit of time into informing the general public and mountain biking community about the efforts being made to have a formal stance on the use of mountain bikes in the Forest Valley between Blackburn Hamlet and Chapel Hill.

    Mon principal projet consiste Ă  militer pour une meilleure infrastructure de transport actif dans l’Est, et Ă  concevoir une stratĂ©gie de gestion du changement de sorte Ă  favoriser une participation positive de la population. J’aimerais aussi que les initiatives suivantes se concrĂ©tisent :

    • A segregated bike lane along Innes Road from Trim Road that includes the bridge over 417 to join up with the existing Multi-Use Path (MUP) on the west side, as the overpass has been identified by both the cycling community and the city as the most dangerous overpass in town. There are few pedestrians in this area so a shared pedestrian/bike path would be practical.
    • The reconnecting of Navan Road to ClĂ©roux Road that was cut off when the Blackburn Bypass was installed. Several residents of Chapel Hill South and Bradley Estates have voiced their concern about the lack of a safe route from their communities into town.
    • I am currently working on a proposal to see a bike path extended from the SGEC parkway along regional road 174 into Convent Glen and connecting to the Jeanne D’Arc overpass.

    J’espĂšre que mes voisins Ă  OrlĂ©ans et ailleurs Ă  Ottawa reconnaĂźtront que nos conseillers Ă©tablissent gĂ©nĂ©ralement leurs prioritĂ©s en fonction de ce que leurs Ă©lecteurs leur disent, et qu’ils se joindront Ă  moi pour les inciter Ă  investir dans l’infrastructure de transport actif, surtout chez nous!

  • Jenn Van Der Schee – Une passion qui a du style!

    Jenn Van Der Schee – Une passion qui a du style!

    Depuis combien de temps faites-vous du vélo?

    J’ai des souvenirs de promenades Ă  l’arriĂšre du vĂ©lo de ma mĂšre quand j’avais deux ou trois ans
 alors, on pourrait dire depuis toujours! Mon pĂšre vient de Hollande, et on sait tous combien les NĂ©erlandais aiment leur vĂ©lo! Enfant, j’en ai toujours eu un, et je garde de tendres souvenirs de balades avec mes parents Ă  la base militaire oĂč nous habitions Ă  Calgary. Plus tard, j’étais trop heureuse de pouvoir me rendre avec mes amis au parc provincial Fish Creek, qui Ă©tait prĂšs de chez moi, pour une petite baignade dans le lac.

    À Edmonton, durant mes Ă©tudes universitaires, ma colocataire et moi avons dĂ©cidĂ© de nous rendre Ă  nos cours en vĂ©lo tout l’hiver. L’arrĂȘt d’autobus Ă©tait loin de chez nous, et le trajet Ă©tait long. Nous mettions moins de temps Ă  nous rendre Ă  l’école en vĂ©lo; j’ai donc achetĂ© un vĂ©lo de montagne et je me suis habillĂ©e chaudement! Je me sentais libre : plus d’arrĂȘts ni d’horaire contraignants! De plus, nous avons rencontrĂ© des gars de notre rĂ©sidence qui nous ont initiĂ©es au vĂ©lo hors-route.

    Mon vĂ©lo de montagne, il m’a suivi aux quatre coins du pays pendant de nombreuses annĂ©es. Il m’a menĂ©e vers diffĂ©rentes amitiĂ©s, qui elles m’ont fait vivre des expĂ©riences prĂ©cieuses, notamment des triathlons, un pĂ©riple sur le parcours en gravier du Grand Sentier et des voyages en vĂ©lo vers diverses petites villes. En 2006, j’ai passĂ© un superbe Ă©tĂ© Ă  travailler chez Somersault, une organisation qui parraine des triathlons, oĂč j’ai aidĂ© d’autres personnes Ă  relever le dĂ©fi que demande l’enchaĂźnement du cyclisme, de la course et de la natation.

    Qu’est-ce qui vous plaüt le plus dans le cyclisme?

    Le vĂ©lo me fait me sentir bien! Je jouis d’une bouffĂ©e d’air frais et d’une sĂ©ance d’exercice chaque fois que je me dĂ©place. J’aime le dĂ©fi physique et mental que reprĂ©sente le vĂ©lo de montagne, et le dĂ©fi d’endurance qu’est le vĂ©lo de route.

    J’ai commencĂ© Ă  faire du vĂ©lo avec une autre femme l’étĂ© dernier, et j’aime la maniĂšre dont nous nous motivons et nous nous inspirons mutuellement. Rien ne vaut la pression d’une camarade pour ne jamais se dĂ©sister!

    Et le vĂ©lo de montagne fĂ©minin connaĂźt un gain en popularitĂ© fulgurant ici grĂące Ă  des groupes dirigĂ©s par des femmes, comme les Mountain Bike Chicks d’Ottawa, et aux instructrices. C’est grĂące Ă  ces initiatives fĂ©minines que ce sport est devenu plus inclusif. J’adore quand les filles se promĂšnent Ă  vĂ©lo, surtout quand elles sont encouragĂ©es par leur maman! L’ambiance est collĂ©giale et coopĂ©rative.

    Quels sont les plus grands changements que vous avez constatés au cours des 10 derniÚres années en ce qui concerne le cyclisme à Ottawa?

    Les infrastructures s’étendent de plus en plus, et ça me fait trĂšs plaisir! Beaucoup d’immeubles de bureaux et de magasins sont maintenant dotĂ©s d’un stationnement pour vĂ©los, et une foule de personnes utilisent le vĂ©lo comme moyen de transport; j’adore!

    Le cyclisme rĂ©crĂ©atif est en pleine expansion, tout comme le nombre de sentiers pour le vĂ©lo de montagne. La CCN en a fait ajouter un bon nombre dans le parc de la Gatineau, et on a dĂ©frichĂ© plusieurs kilomĂštres dans la forĂȘt Larose pour faire des sentiers accessibles aux dĂ©butants et aux familles.

    Quel est votre souvenir cycliste préféré?

    En 2010, quand j’ai quittĂ© Regina pour revenir vivre Ă  Ottawa, je me suis inscrite sur un site de rencontres. La meilleure rĂ©ponse que j’ai reçue Ă©tait d’un cycliste passionnĂ© que j’ai rejoint pour un trajet en vĂ©lo jusqu’à Aylmer. Nous voulions aller Ă  une Ă©picerie, mais elle Ă©tait fermĂ©e. Nous nous sommes donc installĂ©s prĂšs de la riviĂšre pour discuter
 et on connaĂźt la suite! Nous sommes toujours ensemble et nous planifions des fins de semaine et des vacances cyclistes dans nos temps libres. Entre-temps, nous nous dĂ©plaçons toujours Ă  vĂ©lo.

    Quel Ă©tait/est votre plus grand dĂ©fi? Et comment l’avez-vous surmontĂ©?

    J’aime les dĂ©fis techniques qu’apporte le vĂ©lo de montagne : il faut se faire une stratĂ©gie pour franchir les plus grands obstacles. Le sentiment qu’on ressent quand on rĂ©ussit Ă  les franchir, il est vivifiant!

    Avez-vous un chemin ou un itinéraire préféré pour faire du vélo à Ottawa?

    J’aime le fait qu’il est possible de pĂ©daler sans fin dans la ville sans avoir Ă  se mĂȘler aux voitures. Pour aller travailler, j’emprunte les pistes du canal Rideau. Le chemin du retour est toujours agrĂ©able, surtout quand je vois les rues et les autobus bondĂ©s. Mais j’ai maintenant un nouveau travail pour lequel je devrai me rendre au centre-ville quand nous retournerons au bureau. J’ai hĂąte d’explorer de nouvelles routes.

    J’aime beaucoup la section du ruisseau Watts de la piste de la CCN qui va de la promenade Moodie au chemin March. Cette route bordĂ©e d’arbres est charmante, et j’essaye toujours de l’inclure dans mes longs itinĂ©raires. De plus, elle est reliĂ©e au Grand Sentier (anciennement le Sentier Transcanadien). Quand j’ai besoin de faire le vide dans mon esprit, je visite les sentiers accessibles de la forĂȘt Larose. Et quand j’ai envie de sensations fortes, je me lance dans les sentiers montagneux du parc de la Gatineau.

    Qu’est-ce qui vous inspire?

    DĂ©jĂ , la forme et la fonction d’une bicyclette inspirent l’artisane que je suis. J’ai une petite entreprise de sĂ©rigraphie nommĂ©e Dutch Bike Printing Co, inspirĂ©e par mes recherches d’images d’objets avec des vĂ©los dessus. Je n’arrivais pas Ă  trouver un t-shirt prĂ©sentant un vĂ©lo « anatomiquement juste »; la plupart des images Ă©taient enfantines ou tout simplement erronĂ©es. J’ai donc commencĂ© Ă  travailler Ă  partir d’images de vrais vĂ©los, puis j’ai fait des manipulations de sorte Ă  pouvoir les imprimer sur des vĂȘtements. Une des premiĂšres que j’ai rĂ©alisĂ©es provenait d’une photo d’un vĂ©lo Ă  pneus surdimensionnĂ©s; le rĂ©sultat ressemblait rĂ©ellement Ă  ce type de bicyclette.

    Je produis aussi des images amusantes, comme celle d’un orignal sur un vĂ©lo de montagne et celle d’un Ă©lĂ©phant qui se tient en Ă©quilibre sur un grand-bi. Je m’amuse aussi avec des images de la nature. Je ne peux qu’ĂȘtre inspirĂ©e par les forĂȘts oĂč je me balade.

    En ce moment, j’explore diffĂ©rents Ă©lĂ©ments textuels et graphiques pour ma nouvelle collection printaniĂšre, et je travaille sur un dessin dĂ©diĂ© aux adeptes fĂ©minines de vĂ©lo de montagne qui m’inspirent Ă  pĂ©daler toujours plus fort!

    Vous trouverez toute ma collection sur mon site Web dutchbikeprinting.com

  • VĂ©lo au boulot. VĂ©lo pour aider.

    Vélo au boulot. Vélo pour aider.

    LE DÉFI – En avant la recherche.

    Le moment est venu de bouger pour la recherche Ă  L’HĂŽpital d’Ottawa. LE DÉFI, propulsĂ© par Mattamy Homes, est de retour le dimanche 9 septembre 2018 au pré Tunney. Il s’agit du plus important Ă©vĂ©nement cycliste de financement de L’HĂŽpital d’Ottawa. Il attire chaque annĂ©e des centaines de cyclistes de tous les niveaux.

    LE DÉFI de L’HĂŽpital d’Ottawa pour la recherche injectera une fois de plus des fonds importants dans les projets de recherche clĂ©s comme la recherche sur le cancer, sur les maladies cardiaques, sur la maladie de Parkinson, et plus encore.

    Avec une collecte de fonds minimale de 750 $, LE DÉFI offrira trois options aux cyclistes, soit un circuit fermĂ© de 50 km, un parcours sur route de 117 km, et le DĂ©fi virtuel. Le DĂ©fi virtuel constitue une option idĂ©ale pour quiconque dĂ©sire participer au DÉFI, mais n’est peut-ĂȘtre pas libre le 9 septembre. Ces cyclistes peuvent faire le suivi des kilomĂštres parcourus en utilisant l’appli du DÉFI, tout en faisant du vĂ©lo les fins de semaine ou du cardiovĂ©lo au gym.

    Tim Kluke, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de La Fondation de l’HĂŽpital d’Ottawa, affirme que les fonds amassĂ©s ont un important effet sur le travail qu’accomplissent nos chercheurs. « Nos cyclistes ont besoin de savoir que les fonds qu’ils collectent aident grandement Ă  soutenir la recherche ici, Ă  Ottawa. L’HĂŽpital d’Ottawa tire parti de chaque dollar donnĂ© afin de gĂ©nĂ©rer jusqu’à 10 $ en financement externe. »

    L’an dernier, Donna Jakowec, survivante du cancer du sein, a participĂ© au DÉFI pour la premiĂšre fois. Elle Ă©tait prĂȘte pour l’édition 2018 aussitĂŽt aprĂšs avoir franchi la ligne d’arrivĂ©e. « Je me sentais vraiment bien prise en charge en raison de tous les bĂ©nĂ©voles qui me surveillaient. J’ai fait LE DÉFI toute seule et j’ai rencontrĂ© des gens formidables. On aurait presque dit que je faisais partie d’une Ă©quipe.

    LE DÉFI est le fier partenaire du Mois du vĂ©lo au boulot qui vise Ă  aider les rĂ©sidents de notre collectivitĂ© Ă  bouger. Il s’agit d’une façon merveilleuse d’établir un contact avec les personnes Ă  Ottawa qui se passionnent pour le cyclisme et de crĂ©er une ville plus saine pour tous.

    N’oubliez pas de vous inscrire au DÉFI. Inscrivez-vous Ă  titre individuel ou crĂ©ez votre propre Ă©quipe, comme l’équipe EnviroCentre.